Chenilles processionnaires : est-ce encore temps d’installer un écopiège ?

Le cycle de vie des chenilles processionnaires est rythmé et leur prolifération rapide en font un sujet de vigilance constante, notamment pour les personnes qui ont un ou des animaux de compagnie. Chaque année, le retour des beaux jours marque aussi celui de ces larves urticantes, connues pour les dégâts qu’elles causent aux pins et pour les risques sanitaires qu’elles posent ! L’installation d’un écopiège est une méthode de lutte que l’on connaît bien et que l’on recommande largement pour éviter que ces insectes nuisibles n’atteignent le sol.

Mais est-ce encore le moment d’en poser autour de ses pins ?

Quand installer un écopiège pour recueillir les chenilles processionnaires ?

L’écopiège de chenilles processionnaires est une méthode de capture qui s’installe idéalement en fin d’hiver ou tout début de printemps, entre janvier et mars selon les régions. Ce dispositif les piège uniquement au moment de leur descente de l’arbre, lorsqu’elles quittent leur nid pour aller s’enfouir dans le sol et se transformer en chrysalides.

C’est donc une course contre la montre ! 

En effet, lorsque les températures grimpent et que les journées rallongent, les chenilles commencent leur procession vers le sol. L’écopiège, une bande de plastique entourant le tronc, redirige alors leur déplacement vers un sac collecteur ; tant que les nids sont encore en hauteur et que des descentes sont observées, le dispositif est utile.

En avril, son utilité dépend du climat ; dans certaines zones, il est encore temps, surtout si la descente n’a pas encore eu lieu.

Pour savoir si vous pouvez installer le piège autour de vos pins, un simple repérage visuel suffit : les nids encore garnis ou des processions sont observées au pied des arbres, ce qui indique qu’il n’est pas trop tard pour intervenir. En plus, le piège reste en place plusieurs semaines, ce qui permet de couvrir toute la période de descente.

Que faire une fois que les chenilles sont dans l’écopiège ?

Une fois capturées, les chenilles processionnaires ne doivent pas être manipulées à mains nues car leurs poils urticants provoquent des réactions cutanées qui sont très sévères, voire dangereuses. C’est pourquoi le sac collecteur de l’écopiège, une fois rempli ou en fin de saison, doit être retiré avec précaution.

Nous vous recommandons de porter des gants et un masque afin d’éviter toute exposition ! 

Ensuite, le sac peut être incinéré dans un centre agréé ou confié à un professionnel habilité ; et dans certaines communes, des campagnes de collecte sont organisées pour éviter les erreurs de traitement. Dans tous les cas, garder le piège en place pour l’année suivante n’est pas une solution car le plastique se dégrade, le système peut être obstrué, et les risques de fuites augmentent. 

Une vérification et un remplacement sont nécessaires chaque saison pour garantir l’efficacité du dispositif.

Où en acheter ?

Les écopièges pour chenilles processionnaires sont disponibles dans de nombreuses boutiques, celles qui sont spécialisées dans le domaine proposent des modèles testés et adaptés à différents diamètres d’arbres. Par ailleurs, elles permettent de profiter de conseils précis pour une installation optimale ! Parmi celles que nous connaissons le plus, Allô Guêpes 72 est une référence ; elle propose un modèle spécialement conçu pour les pins et autres conifères sujets aux infestations. 

Le système y est expliqué en détail, avec des recommandations sur la période d’installation, le diamètre du tronc compatible et la méthode de fixation.

Ce type de boutique permet également d’obtenir un service après-vente, ce qui s’avère utile en cas de doute sur le montage ou le bon usage du piège. Nous vous recommandons de privilégier ces plateformes d’achat plutôt que les grandes surfaces, où les produits sont parfois moins adaptés ou moins robustes.

En cette période charnière, l’installation d’un écopiège peut encore avoir un impact réel si les chenilles processionnaires ne sont pas encore toutes descendues. Une observation attentive et une réaction rapide permettent de limiter les risques et de réduire leur prolifération pour les saisons suivantes !

Ce n’est pas simplement une question de confort, mais bien de sécurité, notamment pour les enfants, les animaux domestiques et la biodiversité locale.